Thèse soutenue

Faire-valoir. : essai de reconstruction d'un dispositif d'évaluation stoïcien : caractéristiques, limites, enjeux.

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Auteur / Autrice : Sandrine Alexandre
Direction : Marie-Laurence Desclos
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie et épistémologie
Date : Soutenance le 28/11/2012
Etablissement(s) : Grenoble
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de philosophie (Lyon ; Grenoble ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut de philosophie de Grenoble
Laboratoire : Philosophie- Langages et Cognition
Jury : Président / Présidente : Pierre-Marie Morel
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Laurence Desclos, Thomas Bénatouïl
Rapporteurs / Rapporteuses : Francesco Fronterotta, Jean-Baptiste Gourinat

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette recherche se propose d'analyser ce que nous appelons un « dispositif d'évaluation stoïcien ». Par « dispositif » nous faisons référence à un ensemble d'éléments qui interagissent entre eux d'une certaine manière, qui répondent à un enjeu et qui entrent en relation et en concurrence avec d'autres formations similaires ou pas. Parler de « dispositif d'évaluation » renvoie aussi bien à des processus psychiques, qu'aux éventuels critères auxquels satisfait ou doit satisfaire ce processus – une certaine distribution de la valeur – à l'enjeu qui lui est assigné et aux éventuels effets collatéraux. Valeur et jugement de valeur ne sont que les éléments d'un ensemble qui les englobe et se caractérise par les modalités de leur articulation. Reconstruire un « dispositif d'évaluation » stoïcien a pour enjeu de rendre compte de la manière dont les stoïciens conçoivent la discrimination « naturelle » de son environnement par le vivant humain et la portée de ce processus. Et par « naturelle », on comprendra « optimale » et « correcte » et non pas factuelle. Le dispositif d'évaluation doit en effet être compris comme l'expression du développement naturel, c'est à dire optimal et non pas effectif, de la pratique d'évaluation telle que les stoïciens la conçoivent, ce qui implique de ne pas confondre naturel et habituel, naturel et effectif. On voit d'emblée que la possibilité d'un dysfonctionnement n'est pas exclue. Réciproquement, le « dispositif d'évaluation » émerge au sens strict dans la reformulation prescriptive d'une pratique d'évaluation naturelle, c'est-à-dire optimale.