Auteur / Autrice : | Bertrand Nicquevert |
Direction : | Jean-François Boujut |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et technologie industrielles |
Date : | Soutenance le 23/11/2012 |
Etablissement(s) : | Grenoble |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ingénierie - matériaux mécanique énergétique environnement procédés production (Grenoble ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Sciences pour la Conception, l'Optimisation et la Production de Grenoble |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Vinck |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-jose Avenier, Pierre Bonnal, Markus Nordberg | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Benoit Eynard, Julie Stal-le cardinal |
Mots clés
Résumé
Dans de grands projets tels qu’accélérateurs ou détecteurs de particules, les interfaces et les frontières se révèlent à la fois critiques et sous-estimées. Le manageur technique, acteur parmi les autres, se trouve placé à des nœuds de réseau où il doit mettre en œuvre des espaces d'échanges afin de susciter des conduites collaboratives. À partir d’études de cas issus du terrain du CERN, la thèse adopte trois principes issus de la littérature de la complexité, les principes dialogique,hologrammique et d’auto-éco-organisation. Elle propose une construction méthodologique matricielleoriginale menant à l'élaboration d'un modèle transactionnel de l’acteur d’interface.L’espace d’échanges collaboratif devient le lieu où se déploie la dynamique de transformation del’acteur d’interface en acteur-frontière. Les objets intermédiaires élaborés lors du processus deconception / intégration y sont simultanément transformés en objets frontières, qui sont mobiliséspour la réalisation du produit dans le cadre récursivement déterminé du projet. L’intérêt d’uneapproche globale et couplée de cette dynamique des espaces d'échanges conduit à proposer un«hypercompas» afin d'orienter «l’agir ↔ penser» du manageur technique.