Vers une meilleure compréhension des réponses des consommateurs face à la contamination perçue : le rôle de l'imagerie mentale
Auteur / Autrice : | Jessica Gérard |
Direction : | Agnès Helme-Guizon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 04/12/2012 |
Etablissement(s) : | Grenoble |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences de gestion (Grenoble ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Laure Gavard-Perret |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Pinson, Paul Des Longchamps | |
Rapporteur / Rapporteuse : Véronique Des Garets, Pierre Volle |
Mots clés
Résumé
Dans la plupart des environnements de vente, le consommateur peut facilement manipuler les produits et ainsi vivre des expériences tactiles. Cependant, cette liberté de toucher les produits n’est pas sans conséquences. En effet, si le consommateur aime toucher les produits, il est réticent à ce le produit qu’il touche ait été manipulé au préalable par d’autres personnes. Ce paradoxe est un enjeu pour les praticiens. Comment permettre aux clients de toucher les produits tout en garantissant qu’ils soient dépourvus de contacts antérieurs avec autrui ? Cette thèse s’intéresse au phénomène de contamination perçue des produits. Elle a pour objectif de mettre en évidence les variables agissant sur la contamination perçue et sur les réponses à l’égard des produits perçus comme contaminés. Une étude première qualitative explore la vision que les consommateurs ont de la contamination perçue des produits ; une seconde étude qualitative s’intéresse au point de vue des manageurs. Cette phase qualitative sert de base au développement d’une échelle de contamination perçue. Puis, trois collectes de données quantitatives sont menées afin de comparer l’impact de deux facteurs de contamination. Les résultats montrent que le consommateur est plus sensible lorsqu’un produit présente un résidu suggérant qu’il a été touché que lorsqu’il voit un contaminateur manipuler ce produit. Ils mettent également en évidence que l’imagerie mentale est un mécanisme sous-jacent explicatif de la contamination perçue mais que le besoin de toucher n’a pas d’effet sur le phénomène.