Le Mouvement Missionnaire Intérieur Laïque en France des origines à aujourd'hui : un mouvement de chrétiens millénaristes non trinitaires
Auteur / Autrice : | Laurie Larvent |
Direction : | Régis Dericquebourg |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences religieuses |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses (Paris) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le mouvement missionnaire intérieur laïque (MMIL) rassemble des chrétiens millénaristes non trinitaires. Fondé aux Etats-Unis en 1918 par un juif Paul Samuel Léo Johnson, ce mouvement est issu de l’implosion des étudiants de la bible survenue après le décès de son fondateur Charles Taze Russell. L’objectif du mouvement est double : d’abord la défense de la doctrine de russell, la parousie, puis la diffusion de l’épiphanie. Implanté dans une vingtaine d’états, le MMIL reste cependant un mouvement ultra-minoritaire ne rassemblant que quelques milliers de personnes dans le monde. La France est touchée en 1926, principalement dans le nord, avec Denain comme épicentre. La présence de russellistes explique cet enracinement septentrional. Cette petite communauté développe progressivement un réseau d’ecclésias où la bible est étudiée intensément. Après la seconde guerre mondiale, l’activité éditoriale s’intensifie avec l’édition d’un second périodique et d’une trentaine de livres doctrinaux, et à partir des années soixante-dix, le mouvement s’oriente vers un travail spécifique de témoignage envers les juifs.