Le dieu incompréhensible du dernier Bayle. Etude sur les notions communes dans les ''Entretiens de Maxime et de Thémiste'' (1707)
Auteur / Autrice : | Victor Bedoya Ponte |
Direction : | Pierre-François Moreau, Miguel Benítez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 25/01/2012 |
Etablissement(s) : | Lyon, École normale supérieure en cotutelle avec Universidad de Sevilla (Espagne) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de philosophie (Lyon ; Grenoble ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Antony McKenna |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-François Moreau, Miguel Benítez, Antony McKenna, Hubert Bost, Maria-Cristina Pitassi, Gianni Paganini |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous analysons le dernier ouvrage écrit par Pierre Bayle, les Entretiens de Maxime et de Themiste (1707), où il livre un combat de plume ultime avec deux théologiens réformés, Jean Le Clerc et Isaac Jaquelot. Il s’agit d’une querelle entamée après la publication du Dictionnaire historique et critique (1697) de Bayle, et dont tous les ouvrages directement concernés sont aussi examinés. À partir du problème du mal et du péché, Bayle formule une critique à la théologie chrétienne visant à mettre en évidence la faiblesse des arguments rationnels qui doivent l’affirmer. Les seules forces de la raison ne suffisent pas à éclairer les dogmes qui forment la religion, et il faut avoir recours à la lumière de la foi, à la Bible, pour les accepter. De l’étude de cette argumentation nous concluons que, pour Bayle, la religion est une question privée, qui ne se prête pas vraiment au dialogue philosophique.