Développement d’un procédé de couplage réacteur plasma DBD-réacteur photocatalytique pour le traitement des effluents gazeux : du laboratoire à l’application industrielle
Auteur / Autrice : | Aymen Amine Assadi |
Direction : | Dominique Wolbert, Abdelkrim Bouzaza |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences chimiques |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Rennes, Ecole nationale supérieure de chimie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière (Rennes1996-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Sciences Chimiques de Rennes |
autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Cédric Vallet, Laurence Lecoq, Jean-Michel Tatibouët |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Lecoq, Jean-Michel Tatibouët |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L’augmentation des contraintes réglementaires et un souci de développement durable conduisent à rechercher de nouveaux procédés de dépollution d’air, idéalement «sans réactif, sans déchet». Les performances de réacteurs continus mettant en oeuvre, au choix, l'un des trois procédés : la photocatalyse tangentielle, le plasma DBD surfacique et le couplage plasma DBD/TiO2-UV, sont comparées en termes d’abattement de cinq polluants gazeux, de capacité de minéralisation et de formation de sous-produits. L’influence des différents paramètres opératoires a été établie afin d’identifier les principales grandeurs caractéristiques. Un effet de synergie entre le plasma et la photocatalyse est mis en évidence avec deux géométries différentes de réacteur, pour tous les polluants et dans quasiment toutes les conditions. À partir des concepts à l’origine des réacteurs de laboratoire permettant de traiter quelques m3. H-1, et de leur performances, un prototype semi-industriel a été développé pouvant traiter près de 1000 m3. H-1 par les trois procédés. La validité du changement d’échelle a été évaluée par un ensemble d’expérimentations sur gaz reconstitué. L’effet de synergie lors de la mise en oeuvre du couplage plasma DBD/TiO2-UV a été confirmé à cette échelle. Des premiers essais ont également été menés avec ce prototype sur un site industriel émetteur d’une pollution olfactive multicomposé. Malgré les incertitudes inhérentes à ce type d’essais, les performances observées pour les trois procédés tendent à confirmer, à minima, que la transition vers l’application industrielle est possible. Un modèle mathématique décrivant les réacteurs, la dégradation et la formation de sous produits d’un polluant est proposé. Un ajustement satisfaisant aux données expérimentales avec les trois procédés a pu être obtenu dans le cas de la dégradation et la minéralisation d’un aldéhyde.