Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Clément de Chaisemartin
Direction : Pierre-Yves Geoffard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Economie mathématique et économétrie
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Paris, EHESS
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Paris-Jourdan Sciences Économiques (2005-....)

Résumé

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Dans le premier chapitre, je montre que la validité interne et externe des modèles dits «à variable instrumentale» est plus forte que ce qu'on pensait jusqu'ici. En ce qui concerne leur validité interne, l'hypothèse de monotonicité utilisée dans ces modèles n'est en fait pas nécessaire. Elle peut être remplacée par une hypothèse plus faible qui consiste à dire que conditionnellement aux outcomes potentiels, il y a moins de defiers que de compliers. En ce qui concerne la validité externe, les effets du traitement identifiés par ces modèles s'appliquent en fait à une population G plus grande que la population des compliers (C). Sous une hypothèse qui semble relativement crédible, on obtient une borne inférieure non triviale pour P(G). Le modèle dit de différence de différences instrumentée est identifié sous deux hypothèses de tendance commune : une sur l'outcome et l'autre sur le traitement. Le second chapitre de cette thèse se concentre sur l'identification de ce modèle lorsque l'on souhaite se passer de la seconde hypothèse. Quand la variable d'outcome est bornée, j’obtiens que l'effet du traitement est alors partiellement identifié. Dans le troisième chapitre, co-écrit avec Xavier D'Haultfœuille nous relâchons l'hypothèse de compliance parfaite dans le modèle change in change. Nous obtenons que lorsque le taux de traitement est stable dans le groupe de contrôle, l'effet du traitement est ponctuellement identifié au sein d'une population de compliers, tandis que lorsque ce taux change, le modèle est partiellement identifié.