La structure de la réalité sociale abstraite inhérente aux sociétés prescrites : La quiddité des liens et des structures de coopérations intra-organisationnels issus de l’activité réelle, dans le cas du processus de co-construction de sens découlant des décisions stratégiques
Auteur / Autrice : | Damien Dandelot |
Direction : | Yvon Pesqueux, Faouzi Bensebaa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 15/05/2012 |
Etablissement(s) : | Paris, CNAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l'action (Paris) |
Equipe de recherche : Centre de recherche en comptabilité (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Alain Desreumaux |
Examinateurs / Examinatrices : Yvon Pesqueux, Faouzi Bensebaa, Alain Desreumaux, Hervé Laroche, Linda Rouleau, Philippe Lorino | |
Rapporteur / Rapporteuse : Hervé Laroche, Linda Rouleau |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Partant de l’idée que des filiales d’une entreprise sont en mesure de remettre en cause les décisions de la direction générale (maison-mère), l’approche holistique développée dans ce travail part du principe qu’une organisation peut être un « être », laissant entendre ainsi que les informations dont elle dispose seraient extérieures aux individus qui la composent. Ce qui conduit à s'interroger s’il est concevable d’ignorer l’individu dans une telle relation de domination. Cette thèse propose justement un modèle autour de résultats qui montrent la difficile exclusion de l’individu dans un contexte méta-organisationnel (dans lequel les membres seraient des organisations et non des individus). Dans cette veine, ce sont les dynamiques humaines de l’organisation qui sont au cœur de ce travail : il existe par et au travers de l’individu une dynamique issue de l’activité réelle qui permet de faire vivre l’organisation par elle-même, mais également qui permet au prescrit de cette dernière d’évoluer. Bien que les résultats obtenus montrent que l’organisation n’est pas un objet mort et sans force et qu’elle a bien la possibilité de vivre par elle-même, ce sont les individus qui — par leurs engagements conditionnels — permettent cette existence propre de l’organisation comme structure intra-consciente qui impose des droits et des obligations. Dans cette perspective, le modèle proposé vise à dessiner les structures de la réalité sociale abstraite (dénommé dans la recherche menée, l’Entité X) en montrant les forces et les contraintes organisationnelles qui pèsent sur les individus-membres, tout en relevant les capacités humaines à sortir des structures prescrites par la co-construction de liens et de structures transversales de coopérations issus de l’activité réelle.