Thèse soutenue

Impact de l'invalidation du gène codant pour l'indoleamine 2,3-dioxygénase dans la physiologie de l'épididyme chez les mammifères

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Auteur / Autrice : Aïcha Jrad Lamine
Direction : Joël DrevetNajoua Gharbi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie et Génétique Moléculaire
Date : Soutenance le 18/09/2012
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences de la vie, santé, agronomie, environnement (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Génétique, Reproduction et Développement (Clermont-Ferrand)
Jury : Président / Présidente : Amel El Gaaïed
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Gatti, Leila Keskes
Rapporteur / Rapporteuse : Amel El Gaaïed, Patrick Thonneau

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Chez les mammifères, IDO1, une enzyme induite dans les situations inflammatoires, joue des rôles multiples et complexes dans le cadre des réponses immunes innées et acquises. De façon intéressante, IDO1 est constitutivement exprimée par l’épithélium épididymaire où il est envisagé qu’elle participe à l’installation d’une situation d’immunotoloréance vis à vis des spermatozoïdes lesquels constituent un « challenge »immunologique pour le mâle qui les fabrique. Afin d’aborder le(les) rôle(s) joué(s) parIDO1 et ses produits d’activité (ie. les kynurénines) dans la physiologie de l’épididyme et, plus largement, dans la fonction de reproduction, le travail présenté dans ce manuscrit décrit les résultats acquis sur le modèle murin Ido1-/-en termes de phénotypes épididymaires, spermatiques ainsi qu’en terme d’impact sur la fertilité des animaux KO. Les données présentées suggèrent qu’IDO1 est effectivement un acteur immunosuppresseur dans l’épithélium épididymaire contribuant au privilège immunaccordé par ce territoire aux gamètes mâles. L’absence d’IDO1 génère au sein de l’épididyme des perturbations d’ordre inflammatoire néanmoins corrigées par diverses réponses qui préservent l’équilibre immun et fonctionnel du tissu. Ce travail met en outre en évidence que certaines kynurénines sont particulièrement représentées dans l’épididyme et au niveau des gamètes mâles où elles pourraient jouer des rôles variés.