Stratégies de limitation du portage sain des Escherichia coli producteurs de Shigatoxines (STEC) par les bovins. Potentiel bio-protecteur des bactéries lactiques en alimentation animale
Auteur / Autrice : | Lysiane Duniere |
Direction : | Isabelle Chevallier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Nutrition et Sciences des Aliments |
Date : | Soutenance le 14/02/2012 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences de la vie, santé, agronomie, environnement (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Typicité des produits alimentaires |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Lobaccaro |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Guyot, Djamel Drider, Valérie Livrelli, Frédérique Chaucheyras-Durand, Delphine Thévenot-Sergentet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Guyot, Djamel Drider |
Mots clés
Résumé
Les Escherichia coli producteurs de Shiga-Toxines (STEC) sont responsables de maladies humaines sévères. Les ruminants sont considérés comme étant leur principal réservoir. La dissémination des STEC au sein des élevages est liée en partie à l’alimentation des animaux et donc potentiellement à l’ingestion d’ensilages contaminés. Les bactéries lactiques peuvent être employées comme agents technologiques ou dans des stratégies de bio-protection. Sur le plan de l’ensilage, elles jouent un rôle de préservation mais peuvent également représenter une barrière à la survie de pathogènes comme les STEC. Ce travail a permis de sélectionner des bactéries lactiques inhibitrices de la croissance de divers sérogroupes de STEC. Les études de compétitions ont mis en évidence un phénomène bactéricide sur certaines souches, dont le mécanisme reste encore non élucidé. Le potentiel inhibiteur des bactéries lactiques sélectionnées a été testé indépendamment dans des ensilages de maïs contaminés à différentes étapes de leur réalisation : à la mise en silos, à l’ouverture ou après une période d’exposition aérobie. En cas de contamination à la mise en silos, les souches de STEC testées n’ont pas survécu dans des ensilages correctement menés. Une souche de Ln. mesenteroides a permis de limiter la survie des souches de STEC dans les ensilages contaminés à l’ouverture. Cependant, après 144h d’aération, aucun additif n’a montré d’effet protecteur avéré. Le contrôle de l’alimentation animale afin de limiter l’entrée des STEC dans le cycle épidémiologique pourrait donc passer par l’emploi de bactéries lactiques ; sans négliger cependant les Bonnes Pratiques nécessaires à la réalisation de l’ensilage.