Thèse soutenue

Materialibus ad immaterialia : Peinture murale et piété dans les anciens diocèses de Clermont, du Puy et de Saint-Flour du XIIe au XVe siècle

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Auteur / Autrice : Marie Charbonnel
Direction : Bruno PhalipDaniel Russo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 26/01/2012
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'histoire Espaces et cultures (Clermont-Ferrand)
Jury : Président / Présidente : Dominique Rigaux
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Russo, Benoît Van Den Bossche, Vincent Debiais
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Rigaux, Benoît Van Den Bossche

Résumé

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La peinture murale est envisagée en tant que support matériel de communication profondément attaché au lieu cultuel et dévotionnel qu’est l’église. Par son inscription dans ce lieu et par son caractère monumental, elle constitue un mode de diffusion privilégié pour des messages dont les destinataires appartiennent à la fois aux sphères divine et terrestre. Le lieu et l’espace dans lesquels ces peintures s’inscrivent, doivent alors être envisagés également en termes de fonction et de fréquentation. Cette thèse propose d’envisager les pratiques pieuses et dévotionnelles médiévales (XIIe-XVe siècles), à travers le prisme de la peinture murale dans les anciens diocèses de Clermont, du Puy et de Saint-Flour (1317). Dans un premier temps, sont présentés les cadres d’émergence, à la fois politiques et religieux, des peintures étudiées, une historiographie des études portant sur ce support, les sources envisagées, ainsi que les problématiques présidant à cette étude. Dans un deuxième temps, sont développés les questionnements en lien avec la peinture apposée dans l’espace communautaire, tant dans le sens de la communauté des fidèles que de celle des clercs. Dans un troisième temps, sont abordées les questions inhérentes aux peintures insérées dans l’environnement matériel de la fondation pieuse, servant de cadre à des prières, liturgiques ou non, et s’inscrivant dans le cadre de commandes individuelles et/ou familiales. Le but de cette démarche est de confronter les expressions iconographiques et épigraphiques dans le cadre privé et dans le cadre communautaire. Les enjeux ne sont pas les mêmes, notamment au niveau des signes identifiants et des thèmes iconographiques développés comme le portrait