Thèse soutenue

Mise au point et validation de protocoles de cryoconservation du tissu ovarien humain

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Auteur / Autrice : Sandra Sanfilippo
Direction : Michel Canis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie et Génétique moléculaires
Date : Soutenance le 12/10/2012
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences de la vie, santé, agronomie, environnement (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Fertilité humaine : environnement séminal, péritonéal et spermatozoïde
Laboratoire : Fertilité humaine : environnement séminal, péritonéal et spermatozoïdes
Jury : Président / Présidente : Jean-Luc Pouly
Examinateurs / Examinatrices : Florence Baume Brugnon, Johan Smitz, Catherine Poirot, Laurent Janny
Rapporteur / Rapporteuse : Nathalie Rives, Pierre Guérin

Mots clés

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Résumé

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La cryoconservation du tissu ovarien (CTO) permet aujourd'hui de préserver la fertilité des femmes et jeunes filles devant subir un traitement potentiellement gonadotoxique ou souffrant de pathologie à l'origine d'une insuffisance ovarienne prématurée. En vue d'optimiser les procédures de CTO, l'objectif de notre travail a porté d'une part sur la validation d'un protocole original de congélation lente du tissu ovarien applicable en thérapeutique et d'autre part, sur le développement d'un protocole de vitrification. L'analyse statique du tissu ovarien congelé selon notre protocole de congélation lente montre des résultats similaires en comparaison à ceux obtenus avec le tissu frais en termes de qualité des follicules et de l'endothélium vasculaire ovarien. Néanmoins, le stroma semble plus sensible aux effets délétères de la congélation. L'analyse fonctionnelle montre que le tissu ovarien congelé/décongelé présente une folliculogenèse active après 12 jours de culture in vitro. Les mesures des concentrations en oestradiol dans les milieux de culture et l'étude immunohistochimique du facteur de prolifération PCNA (proliferating cell nuclear antigen) témoignent en effet de l'activité fonctionnelle des follicules décongelés en culture. Dans un second temps, nous avons développé un protocole de vitrification du tissu ovarien. Pour évaluer son efficacité, nous avons réalisé une analyse statique du tissu ovarien vitrifié selon ce protocole versus notre protocole de congélation lente validé. Les résultats obtenus ne montrent aucune différence significative entre les deux méthodes, en termes de préservation de la morphologie et de l'intégrité nucléaire des follicules et du stroma ovarien. En conclusion, notre protocole de congélation lente préserve la qualité des différents compartiments constituant le tissu ovarien et la fonctionnalité de ce tissu. Ces données viennent compléter des travaux préliminaires de l'équipe et permettent de valider ce protocole envisageable maintenant en thérapeutique. La procédure de vitrification développée présente une efficacité similaire à la procédure de congélation lente en termes de préservation de la qualité des follicules et du stroma ovarien. Néanmoins, il serait nécessaire de poursuivre l'étude de l'efficacité de ce protocole par une analyse fonctionnelle.