The governance doctrine and the agenda of multilateral institutions in developing countries : an international political economy approach
Auteur / Autrice : | Gaoussou Diarra |
Direction : | Patrick Plane, Klaus-Gerd Giesen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 12/11/2012 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques, juridiques, politiques et de gestion (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches sur le développement international (Clermont-Ferrand) |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Guillaumont |
Examinateurs / Examinatrices : Klaus-Gerd Giesen, Jean Cartier-Bresson, Jean-Christophe Graz, Lisa Chauvet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean Cartier-Bresson, Jean-Christophe Graz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse transdisciplinaire en économie et science politique étudie les divers aspects de la doctrine de la gouvernance dans les agendas des institutions et organisations internationales (OIs) en adoptant les outils de l’Economie Politique Internationale. La première partie mobilise deux chapitres pour analyser la doctrine de la gouvernance dans sa genèse, conceptualisation, diffusion et appropriation dans la communauté du développement international. Le chapitre 1 montre que les approches contemporaines de la gouvernance rompent avec les approches traditionnelles sur la légitimité politique et l’efficience économique en prenant en compte l’hybridité, l’hétérogénéité et la multiplicité des acteurs et des centres de décisions. Le chapitre 2 apporte sa contribution au débat sur la diffusion des idées et normes dans la sphère des politiques de développement en prenant l’exemple de la Banque Mondiale à travers son agenda sur les normes de gouvernance. Ce chapitre montre que la Banque Mondiale a eu différents comportements vis-À-Vis de la doctrine de la gouvernance, en évoluant d’une approche économique vers une approche sociopolitique dans une optique néolibérale.Ce chapitre montre que la combinaison du pouvoir d’influence et d’injonction de la Banque Mondiale lui a permis d’utiliser ses indicateurs de gouvernance comme un moyen d’influence de sa politique d ’aide au développement de même que celles des autres principaux donneurs. A travers deux chapitres, la seconde partie effectue une investigation dans les dimensions sociales et environnementales de la gouvernance dans une perspective de développement durable dans les pays en développement. Ainsi, le chapitre 3 examine les politiques de gouvernance sociale des OIs et vise à saisir les effets de l’aide multilatérale sur les inégalités de revenu et la protection sociale dans les pays en développement. Il montre que cette aide a des effets bénéfiques uniquement dans les pays ayant une bonne qualité institutionnelle. Enfin le chapitre 4 propose un modèle de principal-Agent illustrant des interactions d’économie politique entre l’offre et la demande de bonne gouvernance dans le cas du civisme environnemental, de la corruption et de la déforestation dans les pays en développement. Il trouve que l’aide multilatérale destinée au secteur forestier est plus efficace dans la réduction de la déforestation dans les pays ayant à la fois un meilleur civisme environnemental et un état de droit.