Adaptations métaboliques des organismes dans la zone de balancement des marées : implications sur la biodiversité locale dans un contexte de changement climatique
Auteur / Autrice : | Morgana Tagliarolo |
Direction : | Jacques Clavier, Laurent Chauvaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie marine |
Date : | Soutenance le 14/12/2012 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la mer (Plouzané, Finistère) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des sciences de l’environnement marin (Plouzané, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Gérard Thouzeau |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Clavier, Laurent Chauvaud, Gérard Thouzeau, Guy Bachelet, Sophie Martin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Guy Bachelet, Dominique Davoult |
Mots clés
Résumé
La zone côtière représente seulement une petite partie de la surface océanique, mais elle joue un rôle important dans le cycle du carbone. Pour contribuer à préciser ce rôle, l’objectif de cette thèse était d’étudier les flux de carbone, en immersion et en émersion, des communautés benthiques intertidales vivant sur les estrans rocheux. La respiration et la calcification des principales espèces macrozoobenthiques ont été mesurées en laboratoire pour d’estimer les différentes adaptations métaboliques liées à une vie en milieu intertidal. En complément, les flux globaux de carbone des communautés ont été quantifiés aux interfaces air-sédiment et eau-sédiment grâce à des mesures in situ. D’une manière générale, la respiration de la communauté prévaut sur la production primaire, en conséquence les estrans rocheux semi-battus peuvent être considérés comme hétérotrophes. Grâce aux mesures de respiration en laboratoire et aux comptages d’espèces effectués sur les côtes rocheuses bretonnes, nous avons pu estimer la contribution du macrozoobenthos aux flux de carbone à une échelle régionale. La comparaison entre les résultats in situ et les études en laboratoire à permis de valider nos méthodes.