Thèse soutenue

L'hypothermie modérée induite chez un modèle murin : une solution thérapeutique au sepsis ?
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Auteur / Autrice : Karelle Léon
Direction : Erwan L'Her
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie. Physiologie
Date : Soutenance le 04/07/2012
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé, information-communication et mathématiques, matière (Brest, Finistère)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Optimisation des régulations physiologiques (Brest, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Benoit Vallet
Examinateurs / Examinatrices : Erwan L'Her, Benoit Vallet, Bruno Lévy, Marie-Agnès Giroux-Metges, Christophe Guitton, Karine Pichavant-Rafini
Rapporteurs / Rapporteuses : Benoit Vallet, Bruno Lévy

Mots clés

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Résumé

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Le sepsis, état pathologique lié à une réaction inflammatoire systémique suite à une infection, est lapremière cause de mortalité dans les unités de réanimation médicale et de soins intensifs hospitaliers.Parmi les pistes thérapeutiques envisagées, l’hypothermie est un bon candidat. En effet, l’hypothermiemodérée induite augmente la durée de survie de rats septiques. Ce travail avait pour objectifd’apporter des éléments permettant de comprendre et d’identifier les mécanismes responsables decet effet bénéfique. Pour cela, différentes fonctions couramment affectées lors du sepsis(inflammation, stress oxydant, défaillance rénale, capacités de transport de l’oxygène par le sang etéquilibre acide-base) ont été étudiées sur des rats septiques en hypothermie modérée (34°C). Lesrésultats obtenus révèlent que l’hypothermie modérée ralentit de manière significative la production decytokines pro-inflammatoires et tend à exercer une diminution de la production radicalaire systémiquechez les rats septiques. L’apparition de l’acidose métabolique et la défaillance rénale sont égalementretardées. Enfin, alors que le sepsis en normothermie conduit à une diminution de la coopérativité etde l’affinité de l’hémoglobine pour l’oxygène, synonymes d’une adaptation face à des modificationspotentiellement délétères, en hypothermie modérée, ces paramètres ne sont pas modifiés. Cesrésultats concourent à penser que l’hypothermie modérée en ralentissant l’évolution du sepsis permetd’augmenter la durée de survie des rats septiques. Ainsi, l’hypothermie pourrait constituer une pistepour traiter les patients atteints de sepsis sévère dans le but de temporiser l’inflammation et decontrôler l’agression retardant ainsi les défaillances d’organes.