Contribution à la connaissance des déterminants dans le choix du successeur de l'entreprise familiale dominicaine
Auteur / Autrice : | Claudia Brito Bruno |
Direction : | Gérard Hirigoyen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 21/06/2012 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Entreprise, économie, société (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pedro Arbulu |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Barneto, Jean-Pierre Neveu |
Mots clés
Résumé
Ces dernières années en Amérique Latine, de nombreuses enquêtes identifiantles entreprises familiales dans leur domaine d’étude ont été menées apportantleur lot de nouvelles données permettant de démontrer ainsi leur présence dansl’économie de nombreux pays dans lesquels elles jouent un rôle primordial (PozaE. 1995); (Khulman, 1996) ; (Kajihara, 1998) ; (Davis J.A., 2006). La RépubliqueDominicaine ne fait pas figure d’exception, comme l’expliquent Van Del Linde &Bello (2001), et il existe dans le pays un tissu familial solide au sein del’entreprise que l’on retrouve non seulement dans la première et dans la secondegénération mais aussi dans la troisième où l’on dénombre quelques grandesentreprises. Ces phénomènes rendent évidente la nécessité de développer unintérêt pour prévenir les risques de la mortalité des entreprises concernées.Les entreprises familiales se sont appuyées sur le principe de succession pourréussir le maintien intergénérationnel, celui-ci atteignant son paroxysme lors dela prise de décision d’un nouveau leader qui succèdera à l’ancien afin de prendreen charge l’entreprise familiale (Chua, Chrisman & Sharma, 1939) ; (Chrisman,Chua & Sharma, 2003).Ce que l’on a coutume d’appeler « prise de décision » est en fait un processus quis’applique à des situations quotidiennes dans la gestion des organisations et quis’avère difficile et complexe lorsqu’il s’agit d’entreprises familiales. Basly S.,(2005) a comparé les entreprises familiales avec les autres en proposant unelogique de prises de décision différente, mettant en avant la dimension dominante, le processus, la rapidité et les certitudes sur lesquelles repose ladécision. Cette étude suggère que les entreprises familiales ne sont pas dirigéesselon le modèle ordinaire de prise de décision, ce qui nous a permis d’aborder lethème de la rationalité et du leadership dans l’entreprise familiale.D’après Simon (1955), la finalité de tout ce qui touche à la construction d’unsemblant de rationalité est de proportionner des matériaux pour ledéveloppement d’une théorie du comportement d’individus preneurs de décisionsdans le contexte d’une organisation. Cependant, et c’est contradictoire, nous noustrouvons face à une situation paradoxale qui est que, si l’on considère le type derationalité global de la théorie classique, les problèmes de la structure interne del’entreprise, (ou de tout autre organisation) disparaissent presque entièrement.