L’Élysée et l’exercice du pouvoir sous la Ve République : le cas de la politique de lutte antiterroriste (1974-1997)
Auteur / Autrice : | Floran Vadillo |
Direction : | Pierre Sadran |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 15/10/2012 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Émile Durkheim - Science politique et sociologie comparatives (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Brigitte Gaïti |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Sadran, Brigitte Gaïti, Jean-Claude Colliard, Frédéric Ocqueteau, Bernard Lachaise | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Claude Colliard, Frédéric Ocqueteau |
Mots clés
Résumé
A rebours des idées reçues, nous postulons que l’intervention de l’Élysée en matière de lutte antiterroriste s’avère peu prégnante, le caractère exceptionnel de l’implication mitterrandienne parasitant souvent le jugement. Quels que soient les facteurs et paramètres d’une intervention, la personnalité du Président de la République décide du périmètre de son rôle qui ne saurait empiéter sur les attributions du ministre de l’Intérieur, s’affranchir d’une configuration institutionnelle et politique. En outre, dans le cas de l’ingérence mitterrandienne, si l’entourage a eu une forte incidence sur l’action gouvernementale en matière de lutte antiterroriste, il représente une indéniable exception. D’une manière générale, il apparaît que l’influence des conseillers sur le Président de la République est occasionnelle, discontinue mais réelle. En sus, les conseillers n’exercent ni pouvoir ni autorité en dehors de la volonté du Président de la République et sont privés de tout relais administratif.