Thèse soutenue

Les écritures de l'histoire dans les romans québécois de la décennie 1980-1990

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Auteur / Autrice : Elsa Ollier-Pochart
Direction : Marie-Lyne Piccione
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littératures française, francophones et comparée
Date : Soutenance le 10/07/2012
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Cultures, Littératures, Arts, Représentations, Esthétiques (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Yannick Resch
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Lyne Piccione, Anthony Soron
Rapporteurs / Rapporteuses : Yannick Resch, Anthony Soron

Résumé

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Cette étude propose l’analyse des écritures de l’Histoire à travers un corpus de huit œuvres romanesques publiées au Québec entre 1980 et 1990. Il s’agit de La Tribu et Les Plaines à l’envers de F. Barcelo, de la trilogie des Fils de la liberté de Louis Caron, du Premier jardin de Anne Hébert, de La Maison Trestler ou le 8ème jour d’Amérique de Madeleine Ouellette-Michalska et d’Un dernier blues pour Octobre de Pierre Turgeon. Là où la langue anglaise distingue « history » et « story », le français utilise le vocable « histoire ». Si sa polysémie peut engendrer des confusions, elle peut aussi générer les réflexions qui ont sous-tendu cette analyse. Comment l’histoire raconte-t-elle l’Histoire ? Comment les histoires permettent-elles de réécrire une Histoire plurielle dans le Québec des années 1980 ? Pour répondre à ces questions, trois axes sont développés. Le premier s’attache à analyser les rapports fraternels puis fratricides entre la littérature et l’Histoire, disciplines devenues distinctes au XIXème, puis il propose une réflexion sur le roman historique et les écritures romanesques de l’Histoire. Le deuxième axe présente une mise en regard des discours historique et romanesque au sein des œuvres constitutives du corpus. Enfin, dans une troisième partie, notre réflexion nous conduit à analyser les poétiques québécoises afin de montrer comment ces textes participent, par une réécriture mémorielle, à l’émergence d’une identité collective québécoise en cette fin de XXème siècle.