Thèse soutenue

L'art de la biodiversité : étude des liens entre la notion de diversité biologique et le champ des arts plastiques

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Auteur / Autrice : Sébastien Guyonneau
Direction : Hélène Sorbé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts (Histoire, Théorie, Pratique)
Date : Soutenance le 28/06/2012
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Cultures, Littératures, Arts, Représentations, Esthétiques (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Patrick Barrès
Examinateurs / Examinatrices : Allain Glykos
Rapporteur / Rapporteuse : Patrick Barrès, Allain Glykos

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Les pratiques artistiques, notamment depuis l’époque des Grandes Découvertes, ont été en liaison étroite avec les avancées scientifiques et technologiques. Les richesses naturelles qui s’offraient aux explorateurs furent l’origine d’une tradition des représentations naturalistes, sans cesse renouvelée par la description de nouvelles espèces animales et végétales. Or, au XXIe siècle, l'humanité est contemporaine d’une baisse sans précédent de la diversité biologique mondiale, dont elle est l’observatrice mais aussi la responsable. La biodiversité est une notion qui prend actuellement toute son importance dans un contexte d’inquiétude face aux problèmes environnementaux en éveillant des volontés écologiques, notamment dans les milieux artistiques. Cette recherche propose deux visions complémentaires : celle qui suppose que la diversité biologique porte en elle une manifestation artistique, et celle qui évoque une forme d’art dont la source est la biodiversité. L'ensemble de ces investigations est soutenu et alimenté par une pratique de plasticien naturaliste développée depuis une dizaine d'années. Des illustrations botaniques aux représentations multimédia, des descriptions zoologiques aux démarches conceptuelles de l’art écologique, des cabinets de curiosité aux créations biotechnologiques, les liens entre les pratiques passées et contemporaine sont la source d’une étude hybride, entre arts plastiques et sciences du vivant.