Thèse soutenue

Relecture des multiples facettes du féminin sacré et profane

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Auteur / Autrice : Marilyn Rénéric-Chauvin
Direction : Bernard Lafargue
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts (Histoire, Théorie, Pratique)
Date : Soutenance le 27/06/2012
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Médiation, Information, Communication, Art (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Jean-Marc Lachaud
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Andrieu, Anne Creissels, Cécile Croce
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marc Lachaud, Bernard Andrieu

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’Art a toujours consacré une grande part à l’image du féminin. Que cela soit dans l’iconographie gréco-romaine ou judéo-chrétienne, ses multiples représentations sont synonymes de confusion et d’ambivalence. La femme et l’image ont en commun de susciter méfiance et fascination. C’est au travers de l’étude approfondie de quelques figures clefs de l’histoire de l’art, que nous vous proposons une relecture post-féministe des diverses facettes du féminin, prises dans la dyade sacré/profane. Mythes et croyances donnèrent naissance à un métissage pagano-chrétien qui fit émerger un Eternel Féminin inébranlable encore très prégnant dans l’art actuel. Tantôt dans la foi de l’image, tantôt dans sa condamnation, ainsi se résume l’insoluble combat entre l’humain et le divin. La Femme restera à jamais l’élément trouble associé au paraître et à la beauté. Dans nos recherches nous avons constaté que la femme et la peinture sont en parfaite adéquation. Elles sont indissociables car iconoclasme et misogynie vont souvent de pair. Peu à peu, le corps remplacera la toile et le fard, la peinture pour les artistes transgenres. Dans d’étranges (queer) parodies entre exhibition et chamanisme, ils réinventeront leur devenir-féminin. La surface de l’œuvre devient alors le miroir où se reflète cet Autre, alter ego tant recherché. La pensée féministe se met en marche au travers des révolutions des genres et des sexes. Ainsi, c’est entre Pygmalion et Narcisse que les artistes des XXéme et XXIéme siècles, nous offrent, entre mascarade et mélancolie, la vision d’un idéal sans original. Enfin, nous revenons sur l’art des femmes. Leurs pratiques sont souvent borderline, partagées entre violence, humour et Charis dans leur quête d’un sacré hors religion. Elles offrent un devenir-pandorien de l’art pour briser à jamais le désormais trop célèbre : « Sois belle et tais toi! »