Auteur / Autrice : | Jean-Marie Mbolo |
Direction : | Serge Fauché |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociétés, Politique, Santé publique. Sciences et techniques des activités physiques et sportives |
Date : | Soutenance le 21/12/2012 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Bessy |
Examinateurs / Examinatrices : Fabien Sabatier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Augustin, Jean-paul Callede |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Alors que la question du « vivre ensemble » demeure dans le débat public de la société française, cette thèse retrace la formation en région bordelaise des sociabilités corporelles et sportives des immigrés africains subsahariens en période post-coloniale. Ces dernières connaissent une dynamique effective au fil du temps. Si la décennie des années 1960 reste relativement atone en la matière, dès les années 1970, se constituent plusieurs types de sociabilités fondées sur une pluralité de frontières ethno-nationales, nationales, ethniques et générationnelles. Les différents projets migratoires relatifs aux diverses vagues et types d’immigrations, associés à l’influence des liens transnationaux entre les pays d’émigration et la France expliquent prioritairement cette configuration historique. Ce résultat de recherche vient enrichir l’historiographie française de l’objet étudié. Il montre que des logiques communautaires impriment leurs marques aux pratiques corporelles et sportives à l’exception de la descendance qui tend à s’en extraire et atteste que la relation « sport et immigration » n’est en rien linéaire, mais soumise à la complexité des flux migratoires contemporains et à l’implantation durable des populations en présence.