Thèse soutenue

Handicap, cognition et représentations

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Christian Belio
Direction : Jean-Michel Mazaux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociétés, Politique, Santé publique. Sciences cognitives et Ergonomie. Sciences cognitives
Date : Soutenance le 17/12/2012
Etablissement(s) : Bordeaux 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....)
Jury : Président / Présidente : Bernard N'Kaoua
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Mazaux, Clara De Bort, Eric Fiat
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Pélissier, Sylvie Tetreault

Résumé

FR  |  
EN

La médecine de l’Antiquité voit l’individu malade et ne reconnaît pas le handicap. Les classifications C.I.H. et C.I.F. de l’O.M.S. ont modifié notre manière de voir le handicap. La loi du 11 février 2005 utilise les termes de limitation d’activité et de restriction de participation issus de la C.I.F. La grille G-MAP évalue les limitations d’activité et la restriction de participation par la mesure de l’interaction entre les dimensions individuelles et environnementales (facilitatrices / obstacles) et rend compte ainsi de la situation de handicap. Le type de travail, de formation, le fait de côtoyer au quotidien les personnes handicapées, sont les facteurs principaux modifiant les attitudes des professionnels ou des étudiants. L’évolution et la modification de l’organisation du travail limitent parfois négativement la participation des travailleurs handicapés à la vie de l’entreprise. Une ergonomie logicielle adaptée semble être une voie prometteuse pour faciliter l’insertion. L’accompagnement des professionnels d’un ESAT portant sur la compréhension des troubles cognitifs et comportementaux facilite la vie relationnelle au sein de l’entreprise adaptée. La vision socialisée et politique du handicap impulsée par la loi du 11 février 2005 a considérablement amélioré l’image de celui-ci dans l’ensemble de la population. Nous sommes peut-être, en 2012, dans la phase du balancier de l’histoire qui pointe surtout vers l’aspect social du handicap. Ce changement mérite d’être accompagné, mais il ne doit pas se faire au détriment de la prise en compte des problèmes de santé sous-jacents et plus particulièrement de ce qui concerne le handicap cognitif ou psychique.