Procédés physico-chimiques de décontamination et impact des rejets aqueux de la filière traitement de surface : approches chimique et écotoxicologique
Auteur / Autrice : | Jérémie Charles |
Direction : | Grégorio Crini, Pierre-Marie Badot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de l'environnement |
Date : | Soutenance le 10/12/2012 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Homme, environnement, santé (Besançon ; 2000-2012) |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Fourmentin-Lamotte |
Examinateurs / Examinatrices : Grégorio Crini, Pierre-Marie Badot, Sophie Fourmentin-Lamotte, Marc Babut, Sorin Marius Avramescu, François Degiorgi, Michel Carvalho De, Céline Lagarrigue, André Pierre | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sophie Fourmentin-Lamotte, Marc Babut |
Résumé
Les traitements de surfaces (TS) utilisent d’importants volumes d’eau et de nombreux produits chimiques dans leurs procédés industriels. Le principal problème environnemental de la filière TS est celui de la forte charge polluante de leurs eaux usées. En effet, celles-ci sont complexes et difficiles à traiter. Ce travail de thèse a permis d’étudier plusieurs stations de décontamination de la filière TS avec comme principal objectif de démontrer l’intérêt, à la fois chimique et écotoxicologique, de leur optimisation. Pour atteindre notre objectif, les procédés de décontamination industriels ont été étudiés et optimisés. L’intérêt des traitements proposés en matière d’efficacité environnemental a également été évalué en mettant en œuvre des bio-essais basés sur l’utilisation de trois bio-indicateurs. Les résultats ont mis en évidence que les rejets du TS sont caractérisés par une polycontamination, organique et surtout métallique, fortement variable dans le temps. En outre, ces rejets ont une toxicité élevée envers les trois bio-indicateurs étudiés. Des bio-essais in vivo ont confirmé le rôle prépondérant des métaux dans la toxicité des rejets. L’optimisation des stations de décontamination a été réalisée en laboratoire, puis transposée et validée sur site industriel. Cette optimisation a permis d’améliorer significativement les abattements chimiques et il a également été démontré que l’utilisation de traitements de finition permet de tendre vers le rejet zéro. Après mise en œuvre des traitements, la toxicité des rejets a été considérablement réduite, démontrant ainsi l’existence d’une relation entre « efficacité chimique » et « réduction des impacts environnementaux ».