Les représensations populaires de la maladie à l'épreuve du pluralisme thérapeutique au Sénégal : le cas du paludisme dans la société Wolof.
Auteur / Autrice : | Alboury Ndiaye |
Direction : | Francis Farrugia |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 16/11/2012 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Sociologie et d'Anthropologie (Besançon) |
Jury : | Président / Présidente : Aïssa Kadri |
Examinateurs / Examinatrices : Francis Farrugia, Aïssa Kadri, Michel Burnier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Aïssa Kadri, Michel Burnier |
Résumé
Cette thèse amorce une réflexion approfondie sur les représentations populaires de la maladie et du pluralisme thérapeutique eu égard à la tradition, la religion et aux spécificités sociologiques de la société sénégalaise. Sa singularité repose sur le fait de mettre en exergue les composantes sociales et culturelles à l’œuvre, dans la prise en charge de la maladie du paludisme dans la communauté wolof du Sénégal. Cette recherche analyse la maladie comme le révélateur d’une conflictualité sociale et des rapports sociaux complexes entre les individus, les familles, les thérapeutes, les ethnies, où dominent des idéologies et des manières d’agir à la fois opposées et complémentaires. C’est dans la conception que les communautés se font de la maladie, que réside l’explication de la fusion culturelle qui est au firmament de la société et de l’humain, qui est perçu ici comme étant un complexe triadique fait de l’esprit, de l’âme et du corps