Esthétique de l'oeuvre et/ou esthétique des effets. Continuité et/ou rupture dans les arts plastiques contemporains : vers une esthétique de la réception ?
Auteur / Autrice : | Dominique Bernard-Faivre |
Direction : | Louis Ucciani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 20/01/2012 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de recherches philosophiques sur les logiques de l'agir (Besançon ; 1991-2000) - Laboratoire de Recherches philosophiques sur les Logiques de l'Agir |
Jury : | Président / Présidente : Robert Damien |
Examinateurs / Examinatrices : Robert Damien, Antigone Mouchtouris, Bertrand Tillier, Pierre Jamet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Antigone Mouchtouris, Bertrand Tillier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Notre thèse aborde la question de la beauté dans les arts plastiques d'aujourd'hui. Celle-ci en effet ne va pas de soi, si l'on en croit notamment les multiples publications manifestant un rejet de l'art contemporain. Peut-on parler, actuellement, d'une esthétique de l'œuvre renvoyant à une science du beauté à une satisfaction d'ordre essentiellement intellectuel? Soit de beauté intrinsèque qui, comme dans l'art de la Renaissance, relève tant de l'harmonie et de la justesse de ses formes que de la légitimité de son contenu, grâce à la mise en évidence du bien-fondé de la mimêsis, de la perspective ou des motifs religieux ? Ou bien faut-il plutôt, pour pouvoir juger de la valeur esthétique de l'art contemporain, accorder une place de choix à la singularité de ses causes et effets, en opérant notamment un inévitable glissement vers une science du sensible ? Or notre parallélisme entre ''esthétique de l'œuvre'' et ''continuité'' dans l'histoire de l'art d'une part, puis ''esthétique des effets'' et éventuelle ''rupture'' d'autre part, nous a conduits à interroger d'abord ces éléments de rupture tels que le refus de la profondeur ou de la représentation figurative, mais aussi celui de la réalisation ouvragée et de la matière noble. Mais il nous a aussi amenés, malgré des conditions politiques ou techniques spécifiques de réalisation, à nous pencher sur une véritable poiêsis contemporaine. Car avec les œuvres plastiques de notre époque, il s'agit bien, toujours et incontestablement, d'art et même ''d'épiphanie'', dès lors que l'on s'en réfère à la vision ontologique et apologétique du philosophe François Dagognet