Etudes thermiques et optimisation d'un calorimètre dédié à la mesure des échauffements nucléaires dans le réacteur Jules Horowitz
Auteur / Autrice : | Julie Brun |
Direction : | Abdallah Lyoussi, Christelle Reynard-Carette |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Instrumentation |
Date : | Soutenance le 19/12/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Denis Bertin |
Examinateurs / Examinatrices : Abdallah Lyoussi, Christelle Reynard-Carette, Denis Bertin, Jean-Raymond Gavarri, Stéphane Normand, Jean-Pierre Chauvin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Raymond Gavarri, Stéphane Normand |
Mots clés
Résumé
L'objectif de cette thèse était d'aboutir à une meilleure compréhension du comportement thermique d'un calorimètre, différentiel non adiabatique permanent, dédié à la mesure de l'échauffement nucléaire en MTR, puis à une optimisation de ce capteur et des méthodes de mesures associées et enfin à une proposition d'une configuration calorimétrique « miniaturisée ». Du fait du principe même de la calorimétrie (quantification d'énergie à partir de mesures de températures), une approche analytique ciblant les aspects thermiques a été conduite. Cette thèse a consisté à la conception, au développement et à l'exploitation de nouveaux outils analytiques thermiques expérimentaux et numériques. Un modèle thermique 2D axisymétrique résolu par méthode des éléments finis (code CAST3M) a été mis en œuvre, validé et utilisé en conditions non irradiées ou irradiées dans le cadre d'une étude paramétrique complète portant sur la réponse de différentes configurations calorimétriques. Ces travaux ont permis le dimensionnement d'un capteur plus sensible adapté aux conditions ciblées lors des premières campagnes d'irradiation en périphérie du réacteur OSIRIS (< 2W/g). Ces travaux ont également permis de définir une nouvelle cellule calorimétrique à échange directionnel radial, plus compacte pour des expériences futures en cœur du réacteur RJH à fort échauffement nucléaire (20W/g). Un dispositif expérimental a été conçu afin d'étudier le calorimètre plus sensible pour différentes contraintes thermiques (puissance injectée, température du fluide caloporteur) et fluidiques (intensité de la convection forcée) imposées.