Thèse soutenue

Régulation de la croissance : Implication des protéines ribosomales S6Kinases chez la mousse Physcomitrella patens

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Auteur / Autrice : Delphine Cast
Direction : Benoît Menand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la sante
Date : Soutenance le 14/12/2012
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Christophe Robaglia
Examinateurs / Examinatrices : Christian Meyer, Manuel Le-Bris
Rapporteur / Rapporteuse : Didier Schaefer

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les plantes ont développé une forte capacité d'adaptation aux facteurs environnementaux comme les conditions nutritives. Les voies de signalisation qui perçoivent les signaux environnementaux et les intègrent au niveau du développement de la plante sont encore mal connues. La voie de signalisation TOR–S6Kinase qui est conservée au sein des eucaryotes, a été principalement étudié chez les animaux et la levure chez lesquels elle régule la croissance en réponse aux facteurs de l'environnement via le niveau de traduction, la synthèse des ribosomes et le cycle de division cellulaire. Chez l'angiosperme Arabidopsis thaliana, deux gènes codent pour des protéines S6Kinases mais les travaux publiés ne montrent pas une implication de ces deux gènes dans le développement de la plante. Notre travail a consisté à mettre en évidence l'implication des protéines S6Kinases chez les plantes en utilisant comme modèle la mousse Physcomitrella patens. Nous avons développé des conditions expérimentales pour étudier le développement du protonéma de mousse qui est constitué de deux types cellulaires, le chloronéma et le caulonéma. Par exemple, nous avons caractérisé un marqueur moléculaire du caulonéma, un type cellulaire induit en condition de carence. Nous avons identifié 3 gènes codants pour les protéines S6Kinases chez Physcomitrella patens puis, nous avons réalisé les trois simples mutants par transgénèse ciblée. Nos résultats indiquent que le gène PpS6K1 permet de réguler le développement du protonéma en fonction des conditions environnementales en jouant principalement sur le rythme de division des chloronémas en fonction des nutriments.