Classification en complexité de problèmes de raisonnement non-monotone et d' énumération
Auteur / Autrice : | Johannes Schmidt |
Direction : | Nadia Creignou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 16/10/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques et Informatique de Marseille (Marseille ; 1994-....) |
Jury : | Président / Présidente : Till Tantau |
Examinateurs / Examinatrices : Nadia Creignou, Till Tantau, Bruno Zanuttini, Heribert Vollmer | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bruno Zanuttini |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous considérons dans cette thèse la complexité algorithmique de problèmes émanant de deux formalismes de raisonnement non-monotone: l'abduction et l'argumentation. Le premier est destiné à formaliser le processus de trouver des explications pour une manifestation observée, le second (et plus récent) offre un cadre théorique pour formaliser le processus de l'argumentation. Nous nous concentrons sur le problème d'existence d'une explication pour l'abduction et sur le problème d'existence d'un argument pour l'argumentation. Dans le cadre de la logique propositionnelle dans son ensemble ces problèmes sont considérés comme étant des tâches algorithmiques difficiles (ils sont souvent situés au deuxième niveau de l'hiérarchie polynomial). Notre but est d'une part de comprendre les sources de difficulté, et d'autre part d'identifier des fragments de la logique propositionnelle dans lequels ces problèmes sont résolubles efficacement. Pour cela nous considérons ces problèmes d'abduction et d'argumentation dans deux cadres bien-établis qui permettent des classifications de complexité : Le cadre de Post et celui de Schaefer. Dans le cadre de Post, des restrictions sont faites sur les connecteurs autorisés dans les formules utilisées. Dans le cadre de Schaefer, on considère les formules en forme normale conjonctive généralisée, les ''clauses'' sont alors des applications de relations booléennes à des variables et on restreint le type des relations autorisées.