Détection expérimentale de recrutements longues portées entre biomolécules dues à une force sélective et résonante : étude de faisabilité
Auteur / Autrice : | Ilaria Nardecchia |
Direction : | Marco Pettini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biophysique |
Date : | Soutenance le 12/10/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Alexander Tenenbaum |
Examinateurs / Examinatrices : Marco Pettini, Alexander Tenenbaum, Stéfania Maccari, Francesco Piazza, Stéfano Ruffo, Sébastien Jaeger, Didier Marguet, Pierre Ferrier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Stéfania Maccari, Francesco Piazza |
Mots clés
Résumé
Ce travail de thèse parti de l'observation que la maintenance des fonctions cellulaires est basée sur l'orchestration précise d'interactions fonctionnelles entre biomolécules telles que l'ADN, l'ARN et les protéines. Bien que ces processus basiques ne montrent pas généralement une organisation spatiale stricte, ils semblent néanmoins contraints par des schémas dynamiques ou spatiaux précis. Cela pose ainsi la question des forces pouvant, dans un microenvironnement cellulaire, diriger les différents acteurs de processus biochimiques complexes au bon endroit, au bon moment et dans le bon ordre afin d'assurer les fonctions cellulaires essentielles. L'existence de forces sélectives à longue portée de nature électromagnétique, pouvant être responsables de l'extraordinaire efficacité des machineries biomoléculaires, est prédite par la mécanique quantique et l'électrodynamique; par longue portée, nous entendons entre 0.1 à 1 micron, ce qui est bien au delà de celle des forces traditionnelles reconnues comme les forces électrostatiques, de van der Waals-London ou les liaisons hydrogènes. Aucune procédure expérimentale ne fut proposée à ce jour pour confirmer ou infirmer cette hypothèse d'une utilisation efficace de telles forces électromagnétiques dans la matière vivante. Si ces forces sélectives de recrutement à longue portée sont effectivement actives au niveau biomoléculaire, cela constituerait un pas important vers une compréhension des processus et mécanismes cellulaires fondamentaux (expression génique, division cellulaire, signalisation, etc.).