Recherches sur l'iconographie des fêtes de cour en France (1515-1589)
Auteur / Autrice : | Laure Albert |
Direction : | Martine Vasselin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 09/01/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Martine Vasselin, Monique Chatenet, Pascal Brioist, Guy Le Thiec |
Mots clés
Résumé
Évoquer l'iconographie des fêtes à la Renaissance revient à travailler sur les humanistes et les courants de la pensée néoplatonicienne qui influencèrent les artistes de cette époque et aboutirent au syncrétisme des arts dans les divertissements royaux. Dans l'art éphémère de la fête - entrées, mascarades, bals et ballets - les costumes des figures mythologiques, antiques et bibliques remis au goût du jour sur un mode ludique, actualisés par les nouveaux thèmes issus des voyages d'exploration - exotisme américain et tradition du vieux monde - sont transposés dans le contexte du XVIe siècle. Pour accompagner ce langage, tout un decorum est déployé qui fait évoluer la notion de spectacle et de ses lieux de représentation, aidé par l'actualité socio-politique faite tantôt de paix et d'alliances tantôt de guerres (de religions). La fête est un moyen idéalisé d'affirmer le pouvoir royal. En cela, elle devient un vecteur de communication, voire de communion. Somptueuses et novatrices, elles sont les prémisses de la magnificence des fêtes des siècles suivants.