Auteur / Autrice : | Barbara Satre |
Direction : | Pierre Wat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 01/12/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Rousseau |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Wat, Pascal Rousseau, Laurence Bertrand-Dorléac, Yannick Butel, Maria Teresa Roberto | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Bertrand-Dorléac |
Mots clés
Résumé
Certains des acteurs de ce groupe italien, déterminés à faire éclater les limites des genres pour mieux les interroger, s'emparent tout particulièrement des arts de la scène pour investir des espaces de création collectifs. Cette thèse procède à l'étude des productions théâtrales de Jannis Kounellis, Giulio Paolini, Michelangelo Pistoletto et Mario Ceroli. Quatre démarches scénographiques singulières, qui se distinguent par leur ampleur. Ainsi, cette recherche s'emploie à dévoiler les multiples croisements à l'intérieur du courant, en découvrant les échanges entre arts plastiques et arts du spectacle. Il s'agit à la fois d'éclairer l'œuvre des artistes autour de l'Arte Povera et de comparer ces expériences aux activités dites de "théâtre d'artiste", en considérant aussi le rôle essentiel de l'environnement théâtral des années soixante et soixante-dix en Italie, dans le contexte d'une création expérimentale prolifique et révolutionnaire. L'ambition est de présenter les modalités de cette pratique spécifique dans l'œuvre des membres de l'Arte Povera pour l'étendre à un questionnement plus général au regard de la création d'autres artistes dans ce même registre.