Une analyse des erreurs des étudiants persanophones de français dans l'emploi des connecteurs à l'écrit
Auteur / Autrice : | Narges Esmail Jamaat |
Direction : | Georges Daniel Véronique |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 25/06/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Parole et langage (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône ; 1976-...) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Georges Daniel Véronique, Patrice Brasseur, Dominique Klingler Maestrali, Homa Lessan-Pezechki |
Résumé
Dans cette recherche consacrée à l'emploi des connecteurs à l'écrit par des apprenants persanophones de français langue étrangère, nous avons étudié leur contribution à l'organisation des textes, ainsi que le rôle de ces connecteurs dans la construction de la cohésion textuelle et dans l'évolution de l'information. Après avoir observé les différences structurelles entre la langue française et la langue persane, surtout en ce qui concerne les connecteurs, nous avons formé l'hypothèse que la langue maternelle de nos apprenants pourrait contribuer à l'emploi erroné des connecteurs. Dans cette optique, nous nous sommes inspirés des théories relatives à l'analyse d'erreurs et à l'analyse contrastive. Celles-ci nous ont permis dans un premier temps de formuler une typologie des erreurs relevées, et dans un second temps de proposer une explication des erreurs constatées. L'analyse de l'emploi de différents types de connecteurs dans les productions écrites d'un groupe d'étudiants iraniens a révélé des points intéressants à la fois sur les compétences des apprenants mais également à propos de leurs besoins langagiers. Cette recherche a confirmé notre hypothèse initiale tout en la nuançant, car elle démontre que le recours à la langue maternelle ne conduit pas inexorablement à un emploi erroné des connecteurs en français L2.