La dimension mélodique dans la musique instrumentale après 1945 : résistances, ruptures et résurgences
Auteur / Autrice : | Étienne Kippelen |
Direction : | François Decarsin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance le 21/11/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Albert Castanet |
Examinateurs / Examinatrices : François Decarsin, Pierre Albert Castanet, Jean-Paul Olive, Jean-Raymond Fanlo, Guy Gosselin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Paul Olive |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Qu'est-ce que la mélodie ? Si cette question délicate a animé de nombreux débats esthétiques du XVIIe siècle au début du XXe siècle, peu de spécialistes se sont aujourd'hui risqués à une étude de la mélodie, appliquée au répertoire contemporain. Parfois considérée comme illégitime, voire archaïque après 1945, la mélodie n'a pourtant que provisoirement disparu de l'espace musical et non sans laisser quelques scories riches de sens. Ce travail tente justement d'éclairer les enjeux et les différentes mutations de la mélodie, synthétisées à travers trois directions poursuivies par les compositeurs : premièrement, les résistances, illustrant la promotion d'un mélos généreux et prépondérant, qu'il soit ou non marqué par le néoclassicisme ; deuxièmement, les ruptures, nourries par le pointillisme sériel, puis par la dissolution du degré dans la masse sonore et par la recherche d'une fusion entre harmonie et timbre, d'où la mélodie ne subsiste que par bribes éparses ; troisièmement, les résurgences, caractérisées après 1960 par un dépassement de la modernité radicale et de ses prescriptions anti-mélodiques, allant parfois jusqu'à la citation ou recherchant une forme de communication nouvelle, pouvant être en lien avec l'expression du sacré.