Auteur / Autrice : | Zakaria Kadiri |
Direction : | Mohamed Tozy, Bernard Morel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 19/10/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Laboratoire : Laboratoire méditerranéen de sociologie (MMSH, Aix-en-Provence ; 1996-2020) | |
Jury : | Président / Présidente : Yolande Benarrosh |
Examinateurs / Examinatrices : Mohamed Tozy, Bernard Morel, Yolande Benarrosh, Gilles Massardier, Mohamed Mahdi, Hassan Kamil, Marcel Kuper | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Massardier, Mohamed Mahdi, Hassan Kamil |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse porte sur l'analyse de l'action publique dans le domaine de l'eau d'irrigation au Maroc. Nous analysons la rencontre entre un projet étatique d'aménagement, et un territoire rural au Maroc, à travers les configurations des acteurs et les enjeux locaux de ses composantes sociales et politiques. Comment le projet d'irrigation a-t-il permis d'accélérer une reconfiguration des rapports de pouvoirs et du leadership local, que nous avons analysé à travers les logiques des différents acteurs. Nous avons adopté un cadre analytique emprunté à la sociologie politique et basé sur l'analyse de l'action publique dans le domaine de l'irrigation. Ce cadre analytique nous a permis de mobiliser en parallèle deux modèles d'analyse : 1) le modèle synoptique pour l'analyse d'une action publique monopolisée par les acteurs publics, 2) celui des ajustements mutuels pour l'analyse d'une multitude d'acteurs dans une situation où l'Etat n'a plus le monopole de l'action publique. Nous avons fais le choix méthodologique d'analyser les acteurs en action, en privilégiant un travail empirique basé sur l'analyse des pratiques, et en décryptant une généalogie fine du projet d'irrigation du Moyen Sebou au Maroc. C'est une zone aménagée par les pouvoirs publics dans une perspective de gestion centralisée par l'administration agricole. Les négociations avec le bailleur de fonds, surgies lors du débat international sur la Gestion Participative en Irrigation, ont amené l'administration à confier la gestion de l'irrigation après aménagement à des agriculteurs organisés en associations.