Thèse soutenue

Effets du contexte interactionnel de co-résolution de problèmes sur la dynamique conversationnelle et sur les constructions cognitives subséquentes chez des adolescents scolarisés en SEGPA
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Auteur / Autrice : Thierry Marrone
Direction : Jean-Paul Roux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 10/07/2012
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche en Psychologie de la Connaissance, du Langage et de l'Emotion (Aix-en-Provence)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Roux, Alain Trognon, Annick Weil-Barais, Jean-Yves Roussey
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Trognon, Annick Weil-Barais

Résumé

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Notre thèse vise à étudier expérimentalement les effets de différents types de situations conversationnelles de co-résolution de problèmes sur les activités cognitives d'élèves de S.E.G.P.A. en grande difficulté scolaire (Section Enseignement Général Professionnel Adapté). Elle s'inscrit dans une approche socio-constructiviste du fonctionnement et du développement du système cognitif et prend appui sur la thèse vygotskienne postulant l'origine sociale des processus mentaux supérieurs et sur les travaux s'en réclamant, attestant que les interactions et les significations de la tâche et/ou du contexte favorisent le fonctionnement et le développement des activités mentales supérieures. Trois expérimentations ont été réalisées, mettant les participants dans des situations de résolution de problèmes selon plusieurs types de contextes interactifs : face à face, au téléphone, en vidéoconférence, via une messagerie instantanée (MSN), et en individuel. Les résultats mettent en évidence l'intérêt du travail en dyade et font apparaître des différences quant aux performances, au temps de résolution, au nombre et la nature des actes de communication lors de la co-résolution. L'analyse des échanges au moyen de l'analyse interlocutoire valide la thèse selon laquelle les deux fonctions (communicative et significative) des médiations sémiotiques s'accomplissent en même temps lors des transactions conversationnelles pour construire l'intersubjectivité, et sont appropriées par les partenaires pour (ré)organiser les systèmes cognitifs individuels.