Thèse soutenue

Modèles d'évaluation et d'allocations des actifs financiers dans le cadre de non normalité des rendements : essais sur le marché français

FR
Auteur / Autrice : Houda Hafsa
Direction : Patrick RousseauDorra Hmaied
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 12/11/2012
Etablissement(s) : Aix-Marseille en cotutelle avec Université de Carthage (Tunisie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Jury : Président / Présidente : Philippe Bertrand
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Rousseau, Dorra Hmaied, Philippe Bertrand, Patrice Fontaine, Abdelkader Boudriga
Rapporteur / Rapporteuse : Patrice Fontaine, Abdelkader Boudriga

Résumé

FR  |  
EN

Depuis quelques années, la recherche financière s'inscrit dans une nouvelle dynamique. La nécessité de mieux modéliser le comportement des rendements des actifs financiers et les risques sur les marchés pousse les chercheurs à trouver des mesures de risque plus adéquates. Ce travail de recherche se situe dans cette évolution, ayant admis les caractéristiques des séries financières par des faits stylisés tels que la non normalité des rendements. A travers cette thèse nous essayons de montrer l'importance d'intégrer des mesures de risque qui tiennent compte de la non normalité dans le processus d'évaluation et d'allocation des actifs financiers sur le marché français. Cette thèse propose trois chapitres correspondant chacun à un article de recherche académique. Le premier article propose de revisiter les modèles d'évaluation en prenant en compte des moments d'ordres supérieurs dans un cadre de downside risk. Les résultats indiquent que les downside co-moments d'ordres supérieurs sont déterminants dans l'explication des variations des rendements en coupe transversale. Le second chapitre propose de mettre en relation la rentabilité financière et le risque mesuré par la VaR ou la CVaR. Nous trouvons que la VaR présente un pouvoir explicatif plus élevé que celui de la CVaR et que l'approche normale est plus intéressante que l'approche basée sur l'expansion de Cornish-Fisher (1937). Ces deux résultats contredisent les prédictions théoriques mais nous avons pu démontrer qu'ils sont inhérents au marché français. Le troisième chapitre propose une autre piste, nous revisitons le modèle moyenne-CVaR dans un cadre dynamique et en présence des coûts de transaction