L'islam radical face au droit pénal en France
Auteur / Autrice : | Damien Michel |
Direction : | Gaëtan Di Marino |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit pénal et sciences criminelles |
Date : | Soutenance le 23/01/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques (Aix-en-Provence) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Gaëtan Di Marino, Jean-François Renucci, Guillaume Champi, Jean Sasso, Jean-Hugues Matelly |
Résumé
Cette thèse ne traite pas de l'Islam, mais uniquement d'une partie de celui-ci, la frange extrême. Il y a dans ce travail une progression, la vision radicale de l'islam engendre d'abord des victimes, une partie des croyants sont sous une emprise que l'on peut qualifier de sectaire. Ce terme tabou pendant longtemps n'a jamais été associé à l'islam avant le rapport parlementaire sur le port de la burqa. Pourtant, par un raisonnement par analogie, des branches de l'islam fonctionnent comme les sectes dénoncés dans de nombreux rapports parlementaires.Lorsque l'adepte cherche à appliquer les préceptes les plus rigoristes de l'islam, il se trouve parfois en conflit avec les valeurs et le droit français, dont l'origine et les fondements actuels sont totalement différents. Il y aura alors une mutation. L'adepte victime d'une forme sectaire de l'islam va se retrouver auteur de faits pénalement répréhensible, cette situation pouvant l'amener jusqu'à tomber dans l'activisme. Cette frange est numériquement dérisoire, mais elle s'appuie sur un système financier pour fonctionner plus large et difficilement cernable. L'image du rhizome peut s'appliquer à ce financement. En effet, comme ce végétal, le financement de l'activisme puise à plusieurs sources et alimente plusieurs tiges. L'activisme islamiste en France est passé d'un phénomène relativement ancien et importé de l'étranger à une crainte permanente avec des acteurs pouvant être français