Entre marge et interface : recompositions territoriales à la frontière franco-brésilienne (Guyane/Amapa)
Auteur / Autrice : | Madeleine Boudoux d'Hautefeuille |
Direction : | Henri Godard, Françoise Grenand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 26/04/2012 |
Etablissement(s) : | Antilles-Guyane |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale pluridisciplinaire (Pointe-à-Pitre ; 1996-2015) |
Jury : | Président / Présidente : Maurice Burac |
Examinateurs / Examinatrices : Henri Godard, Françoise Grenand, Maurice Burac, Philippe Subra, Aldomar Arnaldo Rückert, Frédéric Piantoni |
Mots clés
Résumé
Le Brésil et la France partagent une frontière commune sur plus de 700 kilomètres, via la Guyane, région monodépartementale d’Outre-Mer française, et l’Amapá, Etat de la République fédérative du Brésil. Réalité socio-spatiale en marges à toutes les échelles malgré le différentiel socio-économique fort qu’elle marque, la frontière franco-brésilienne est devenue, depuis les années 1990, une interface politique, support de la relance des relations internationales franco-brésiliennes et des relations entre Guyane et Amapá.La thèse pose la question de cet écart en se concentrant sur la partie estuarienne de la frontière fluviale de l’Oyapock, autour des bourgs riverains de Saint-Georges (Guyane française) et d’Oiapoque (Brésil), entre lesquels un pont binational d’envergure est en construction, malgré leur rattachement routier à la marge aux polarités régionales de Cayenne et de Macapá.