Ecotourisme facteur de développement durable? : cas de Madagascar
| Auteur / Autrice : | Djohari Andrianambinina |
| Direction : | Géraldine Froger |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sciences économiques |
| Date : | Soutenance en 2011 |
| Etablissement(s) : | Versailles-St Quentin en Yvelines |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans les pays du sud confrontés au double enjeu de la lutte contre la pauvreté et de la préservation de l’environnement en dégradation, la valorisation économique non-extractive des ressources apparaît comme l’un des moyens permettant de contribuer au développement durable. La valorisation des écosystèmes, pourrait contourner une des contraintes majeures identifiées par la théorie économique, c’est-à-dire l’absence de marchés efficients susceptibles de révéler la valeur des ressources naturelles. L’écotourisme est l’un des domaines d’application les plus exemplaires de cette stratégie de valorisation environnementale. A travers la ratification de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), les pays en développement acceptent, dans le cadre de leurs « Stratégies Nationales de Gestion Durable de la Biodiversité », d’exécuter au niveau national, les directives de la convention, en matière de promotion de l’écotourisme. De nombreux pays ont développé l’écotourisme et les résultats peuvent être perçus de différentes manières. Les méthodes d’évaluation existantes n’intègrent pas toujours, d’une manière consensuelle, les différents intérêts qui peuvent être divergents. En prenant le cas du Parc National de Ranomafana et d’Anakao, à Madagascar, cette thèse a pour objectif de proposer une méthodologie d’évaluation des impacts locaux de l’écotourisme, basée sur l’analyse multicritère et une approche participative.