Thèse soutenue

Nouveaux chromophores électroactifs et luminescents pour le design de nanohybrides et de dispositifs optoélectroniques

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Auteur / Autrice : Audrey Guerlin
Direction : Fabien MiomandreCédric Mayer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie inorganique
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Versailles-St Quentin en Yvelines
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences chimiques : molécules, matériaux, instrumentation et biosystèmes (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Lavoisier de Versailles
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Lacroix, Fabrice Goubard, Emmanuel Cadot
Rapporteur / Rapporteuse : Sylvie Chardon-Noblat, Hubert Le Bozec

Résumé

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L’étude des propriétés optiques et électrochimiques de nanoparticules d’or et d’argent fonctionnalisées par une série de quatre complexes dérivés du tris-(2,2’-bipyridine)Ru(II) a été menée dans deux solvants différents, en solution aqueuse et dans le dichlorométhane. Parallèlement, un complexe d’iridium(III) hétéroleptique, contenant un ligand 4,5-diazafluorenedithiolate, avec une double fonction d’agent réducteur et fonctionnalisant pour la synthèse de nanoparticules de petite taille a été synthétisé. Un mécanisme en cascade du processus de réduction a été proposé et validé par des calculs DFT et des études électrochimiques. Enfin, l’effet d’une particule d’or sur les propriétés d’optique non linéaire d’objets moléculaires dérivés du DAST a été étudié. Un second travail a été dédié à la synthèse et à l’étude des propriétés optiques et optoélectroniques de chromophores organiques et inorganiques. Une série de onze nouveaux chromophores symétriques dérivés d’oligo (phénylène vinylène) (OPV) avec en extrémité des groupes électroattracteurs, ont été pensés et synthétisés. Leurs propriétés électroniques et spectroscopiques ont été étudiées par absorption UV-Visible, spectroscopie de fluorescence et voltammétrie cyclique. Puis, nous nous sommes intéressés à la synthèse d’un nouveau sel d’iridium (III) combinant un complexe d’iridium cationique et un complexe d’iridium anionique. Dans un premier temps, ce sel a été étudié comme émetteur dans des Diodes électroluminescentes (OLED). Dans un second temps, nous nous sommes intéressés au complexe cationique seul pour des dispositifs LEC (Cellules électroluminescentes). Dans ce même esprit, deux complexes dinucléaires d’iridium (III) avec des espaceurs conjugués et rigides, un groupe carbazole et un groupe phénylène vinylène ont été utilisés comme émetteurs dans des dispositifs OLED. Finalement, nous nous sommes intéressés à la préparation d’un dispositif électroluminescent à base de polymère contenant des complexes d’iridium (III) avec des ligands orthométallés et une terpyridine comme ligand auxiliaire.