Effet de l'évolution du parcellaire agricole sur la redistribution des sols et la morphologie des versants cultivés : exemple du sud-ouest du Bassin parisien
Auteur / Autrice : | Caroline Chartin |
Direction : | Jean-Jacques Macaire, Sébastien Salvador-Blanes, Florent Hinschberger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la terre, spécialité Géologie de la surface |
Date : | Soutenance le 06/10/2011 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Santé, sciences, technologies (Tours) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut des sciences de la terre d'Orléans (2010-....) |
Jury : | Président / Présidente : Yves Le Bissonnais |
Examinateurs / Examinatrices : Kristof Van Oost, Christian Walter | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean Paul Revel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’évolution historique des types et techniques de production agricole a causé celle de l’organisation paysagère, via les parcellaires notamment. Les bordures de parcelles créent des discontinuités dans les processus d’érosion-dépôt de sol. L’objectif est ici de comprendre l’effet du parcellaire et de son évolution sur la distribution actuelle des sols et la morphologie des versants. Un versant cultivé (16 ha) dans le SW du Bassin Parisien a été étudié. La distribution spatiale de figures morphologiques linéaires et de l’épaisseur des sols a été analysée. Les deux types de figures identifiés correspondent à des épaississements de sols (dépôts) induits par des bordures de parcelles, pérennes depuis plusieurs siècles pour les premières, et disparues en 1967 (remembrement) pour les secondes. Ces épaississements ont été cartographiés grâce à une analyse statistique (CART) de la morphologie du versant. L’étude de traceurs granulométriques et minéralogiques (SEDI) a permis d’identifier les processus d’érosion-dépôt impliqués. La solifluxion périglaciaire puis le ruissellement auraient affecté l’ensemble du versant avant la pérennisation d’un parcellaire. Puis, des processus hydriques et aratoires ont agi dans des unités (parcelles) fixées par des bordures : les plus pérennes (1000 ans) montrent les dépôts les plus marqués (banquettes). La distribution spatiale du 137Cs et sa conversion en taux d’érosion (modélisation numérique) ont permis d’évaluer l’implication relative des processus hydriques (15%) et aratoires (85%) depuis 1954. Le remembrement parcellaire de 1967 s’avère avoir favorisé l’érosion des sols, convertissant des zones de rétention en zones sources (ondulations).