Effets des antipaludiques sur les stades hépatiques et les stades sexués (transmission) des plasmodies murines, Plasmodium yoelii
Auteur / Autrice : | Kamla Mustfa |
Direction : | Dominique Richard-Lenoble |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la Vie et de la Santé |
Date : | Soutenance le 16/12/2011 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Santé, sciences, technologies (Tours) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : SST/UMR INRA 483 - Immunologie Parasitaire et Vaccinologie - Infectiologie et santé publique (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Chandenier |
Examinateurs / Examinatrices : Martin Danis, Irène Landau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Martin Danis, Dominique Chabasse |
Mots clés
Résumé
Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer qualitativement et quantitativement l’effet d’antipaludiques « classiques » (primaquine, Malarone®, amino-4-quinoléines) et « d’avenir » (artésunate, ferroquine, seuls ou associés) sur les formes hépatiques et les stades sexués du parasite responsable de la transmission du paludisme. Le modèle expérimental comprend des souris swiss femelle infestées par Plasmodium yoelii et Anopheles stephensi comme moustique vecteur. L’action de la Malarone® (proguanil-atovaquuone) sur les stades hépatiques est quasi totale et plus importante que celle, incomplète, de la primaquine, de la ferroquine ou de l’artésunate. Si les molécules précédentes (ferroquine, artésunate), prescrites à doses subcuratives, entraînent souvent une augmentation de la gamétocytogénèse, elles altèrent certains stades de gamétocytes et inhibent statistiquement chez le moustique la formation d’oocystes et leur nombre et, par là même, interviennent négativement dans la transmission du parasite.