Reconnaissance géométrique des structures en maçonnerie ou en béton par imagerie radar multi récepteurs : approche numérique et expérimentale
Auteur / Autrice : | Rani Hamrouche |
Direction : | Jean-Paul Balayssac, Gérard Ballivy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie civil |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 en cotutelle avec Université de Sherbrooke (Québec, Canada) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans un contexte économique très contraignant, les gestionnaires de patrimoines bâtis sont désireux d'évaluer leurs structures afin de connaitre, d'une part l'état de l'ouvrage vis-à-vis de sa sécurité et d'autre part d'évaluer les besoins d'entretien. Parmi les pathologies structurelles les plus répandues dans les ouvrages anciens en maçonnerie, on trouve la présence de vides à l'intérieur des maçonneries et plus particulièrement les défauts de jointoiement. L'objectif de ce travail de recherche est d'utiliser la technologie radar afin d'accroître la précision de cette technique en matière de reconnaissance géométrique des structures maçonnées et plus particulièrement la détection de défauts de jointoiement. Un algorithme d'imagerie inspiré des méthodes de migration, basé sur une acquisition multirécepteurs, a été développé. Pour pouvoir mettre en œuvre cette méthode, des améliorations dans l'exploitation des données radar, comme la détermination de l'instant d'émission, inaccessible pour les systèmes radar classiques, ont été nécessaires. Le développement de l'algorithme a été fait à partir d'expérimentations numériques sur des milieux simulés intégrant diverses dimensions de défauts de jointoiement. Une étude de sensibilité a également été proposée. L'algorithme d'imagerie a enfin été testé sur différentes structures en maçonnerie et son efficacité pour détecter des vides de faibles dimensions (défauts de jointoiement, conduits enfouis) a été démontrée. La détermination de la vitesse de propagation des ondes dans le milieu combinée à l'exploitation de la phase des échos enregistrés a permis de localiser précisément et d'identifier partiellement les différentes interfaces de la structure auscultée.