Auteur / Autrice : | Eva Lafuente |
Direction : | Marie-Linda Ortega |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études hispaniques |
Date : | Soutenance le 29/09/2011 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Catherine Heymann |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Botrel, Enrique Rubio Cremades |
Mots clés
Résumé
Loin d’avoir provoqué l’indifférence des Espagnols, l’Amérique hispanique a attiré le regard péninsulaire au lendemain des indépendances américaines et encouragé une production littéraire et iconographique continue depuis le début de l’ère isabelline jusqu’aux premiers temps de la Restauration. Constitué de près de 300 œuvres dramatiques, romanesques etplastiques, le corpus réuni et analysé dans le cadre de cette thèse montre qu’une production littéraire et artistique sur l’Amérique hispanique traverse bien le XIXe siècle péninsulaire. Afin d’en dégager les caractéristiques et l’impact sur l’imaginaire collectif espagnol, nous avons mis en lumière les spécificités des modes de production et de diffusion de chacun des supports artistiques. Cette production, fortement conditionnée par les moules artistiques préétablis, a favorisé la construction d’une imagerie américaine collective, notamment à travers la cristallisation d’images type qui circulent entre les différents supports. Dès lors, si les oeuvres elles-mêmes sont pour la plupart tombées dans l’oubli, elles demeurent néanmoins le reflet du regard porté par les Espagnols sur le continent à une période charnière des relations entre l’Espagne et l’Amérique hispanique.