Le décor chez Stanley Kubrick
Auteur / Autrice : | Pichaiwat Saengprapan |
Direction : | Guy Chapouillié, Raphaëlle Costa de Beauregard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes cinématographiques |
Date : | Soutenance le 05/09/2011 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Jury : | Rapporteurs / Rapporteuses : Gérard Leblanc, Jacques Sapiega |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
S’interroger sur le décor de cinéma parait ouvrir un champ de recherche illimité, surtout lorsqu’il s’agit de la création cinématographique de Stanley Kubrick. Indéniablement le décor nous transmet l'état émotif des personnages, illustre l’ambiance des séquences et est même source de jouissance esthétique. Le décor de cinéma chez Kubrick apparaît alors comme un élément prépondérant de son langage cinématographique. Certains décors de ses films font même partie de notre mémoire cinématographique collective. Parmi ses treize longs métrages, cette recherche analyse plus précisément le décor dans A Clockwork Orange / Orange mécanique (1971), décor aussi polémique que le film lui-même. Avec une approche pluridisciplinaire : cinématographique, esthétique, sémiologique, sociologique, historique, cette recherche montre le caractère symbolique et esthétique du décor qui est lié à son aspect iconique, plastique et à son rapport à l’élément sonore du film. L’objet principal est de faire comprendre le « sens » du décor et la façon de le construire au sein du film. L’étude du décor chez Kubrick permet de connaître ses sources d’inspiration et son goût pour l’architecture, le design et les Arts. De surcroît, cette recherche atteste son caractère perfectionniste grâce auquel il est considéré comme l’un des plus grands cinéastes visionnaires de l’histoire du cinéma.