Thèse soutenue

Gouvernement d'entreprise : réseaux d'administrateurs et investisseurs institutionnels

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Driss Agardi
Direction : Alain Alcouffe
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 26/09/2011
Etablissement(s) : Toulouse 1
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Toulouse Sciences Économiques
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de Recherche en Management

Résumé

FR  |  
EN

Les réseaux d’administrateurs et les investisseurs institutionnels sont acteurs de l’évolution du gouvernement d’entreprises en France. Les conseils d’administration sont au coeur des réflexions et leur cadre légal a fait l’objet de modifications. Il nous a paru donc intéressant de mesurer le poids des administrateurs cumulards,la taille des conseils d’administration, et d’étudier l’évolution de la densité des réseaux d’administrateurs des entreprises du CAC 40 entre 1998 et 2006, suite à ces modifications de législation. Notre étude montre que les réseaux de sociétés formés par le cumul de mandats d’administrateurs restent vivaces au sein des plus grandes sociétés françaises (Chapitre 1). La crise des subprimes a révélé la montée en puissance des fonds souverains, et dont les avoirs ont été multipliés par 9 depuis fin 2002. Nous étudions le poids de leurs participations, ainsi que leur logique d’investissement dans le capital des entreprises des pays les plus développés (Chapitre 2). Nous montrons que ces investisseurs ont un comportement proche de celui des investisseurs actifs et s’éloignent des investisseurs stables (les banques et les compagnies d’assurance). Un troisième chapitre est consacré à l’étude de l’émergence d’un nouveau modèle actionnarial français, né sous l’impulsion de l’actionnariat institutionnel. Nous nous intéressons au poids des investisseurs institutionnels étrangers présents dans le capital des groupes de l’indice SBF250. Nous proposons de démontrer que, malgré la forte internationalisation de l’actionnariat, il subsiste une différence notable entre le taux d’ouverture aux capitaux étrangers du capital des entreprises à forte capitalisation boursière (notamment celles du CAC 40),et celui des autres entreprises composant l’indice SBF250. Nous caractérisons un modèle actionnarial« hybride » où se côtoient des investisseurs institutionnels non résidents et des actionnaires résidents familiaux, publics et industriels. L’étude conclut que ces derniers préservent une position forte au sein de l’indice SBF250.