Efficacité des campagnes humanitaires choc : contribution des réactions affectives au processus de persuasion publicitaire
Auteur / Autrice : | Jeanne Albouy |
Direction : | Jean-Marc Décaudin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion - Marketing |
Date : | Soutenance le 01/12/2011 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de Gestion TSM (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de Recherche en Management |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette recherche s’intéresse au mode d’action des campagnes humanitaires « choc », qui sollicitent le registre émotionnel en mettant en exergue la souffrance engendrée par un fléau humanitaire. L’intérêt de faire appel aux émotions négatives en communication sociale a été vivement débattu sans que n’émergent de résultats consensuels. De plus, le clivage traditionnel entre les approches cognitives et affectives, ainsi que les spécificités du secteur humanitaire, soulignent la nécessité de mieux comprendre l’effet de telles campagnes. Un modèle théorique du processus de persuasion est proposé et mis à l’épreuve. Les résultats d’une étude quantitative - conduite auprès de 1200 sujets - prônent un renouvellement paradigmatique en communication sociale, où les approches cognitives de la persuasion dominent. Les réponses affectives générées par une campagne humanitaire contribuent davantage à son efficacité persuasive que les antécédents cognitifs de la décision d’aider autrui. Par ailleurs, un cheminement persuasif affectif indépendant du traitement cognitif et actif du message est identifié. Le rôle adaptatif des émotions négatives est également mis en lumière dans le cadre des problématiques prosociales.