Thèse soutenue

Lactate, mitochondries, compartimentalisation et chronologie de la réponse inflammatoire après ischémie-reperfusion intestinale
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Auteur / Autrice : Olivier Collange
Direction : Bernard Geny
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie et biologie des organismes, populations, interactions
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Nabil Chakfé
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Lévy, Benoît Vallet

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’ischémie reperfusion intestinale (IR-I) est souvent présentée comme étant la principale source de l’hyperlactatémie et comme le moteur de la réponse inflammatoire lors des états de choc et de la défaillance multiviscérale. Néanmoins, peu d’études s’intéressent à comprendre l’origine de l’hyperlactatémie et de la réponse inflammatoire pendant la phase de reperfusion intestinale ainsi que le rôle de la mitochondrie dans la survenue des dysfonctions d’organe à distance de l’IR - I. Notre travail a pour but de mieux comprendre les mécanismes de l’IR-I, de chercher des moyens diagnostiques et de proposer des thérapeutiques limitant ses effets néfastes. Notre travail apporte des éléments permettant de mieux appréhender plusieurs aspects de l’IR-I. Il présente des éléments nouveaux de physiopathologie, propose le développement de la lactatémie capillaire comme moyen diagnostique et suggère des solutions thérapeutiques pour limiter les effets délétères de l’IR-I. Plus précisément, nous observons que l’IR-I est associée à des lésions locales, à une réponse inflammatoire systémique compartimentalisée et, à distance, à une dysfonction précoce des mitochondries et à la mort cellulaire par apoptose. La lactatémie capillaire semble être un outil diagnostique maniable et fiable. Par contre, le D-lactate ne semble pas être un marqueur biologique sensible de l’IR-I. Enfin, l’isoflurane et le bleu de méthylène, déjà utilisés en pratique clinique, protègent les mitochondries d’organes situés à distance de l’ischémie reperfusion intestinale comme le foie et les poumons. Ces résultats ouvrent des perspectives expérimentales et cliniques intéressantes.