Thèse soutenue

Comparaison des effets de deux modalités d'entraînement (excentrique vs. Concentrique) sur le muscle squelettique chez le rat jeune et agé : Etude de la fonction mitochondriale

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Auteur / Autrice : Marie-Eve Isner-Horobeti
Direction : Ruddy RichardFrançois Piquard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie et biologie des organismes, populations, interactions
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Strasbourg

Mots clés

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Résumé

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L’activité physique permet le développement de la performance aérobie en modifiant à la fois la morphologie et le métabolisme musculaires. Parmi les modalités d’entraînement, l’exercice peut se faire en mode concentrique ou excentrique, et ce à différentes intensités. Comparé à l’exercice concentrique classique, l’exercice excentrique permet de développer une puissance musculaire supérieure à moindre coût. Il est clairement établi que la mitochondrie joue un rôle dans les réponses à l’exercice et est une des sources principales de production des radicaux libres, dont les ROS (espèces réactives oxygénées) font partie. A ce jour, peu d’études ont été consacrées aux effets de l’exercice excentrique sur la respiration mitochondriale et la production de ROS. La première partie de ce travail a montré que, in vitro, l’exercice excentrique, n’augmente pas la respiration mitochondriale musculaire, quel que soit le phénotype musculaire, mais augmente la production de ROS. Le dommage musculaire induit par l’exercice excentrique joue un rôle dans l’augmentation des ROS, car un taux trop élevé constitue un facteur délétère pour la biogénèse mitochondriale. La seconde partie de ce travail a montré qu’il n’y a pas de différence pour les capacités oxydatives en réponse à l’entraînement excentrique chez les sujets âgés comparés aux sujets jeunes, suggérant que les phénomènes d’adaptations incluant la fonction mitochondriale n’étaient pas altérés. Dans la dernière partie de ce travail, nous avons montré l’intérêt et la pertinence de l’utilisation de microbiopsies musculaires, moins invasives pour l’Homme, et qui permettent d’obtenir des valeurs de respiration mitochondriale musculaire superposables à celles obtenues avec la technique de Bergström, classiquement utilisée. Ces travaux ont permis de préciser les adaptations mitochondriales après exercice excentrique ainsi que le rôle du dommage musculaire et du stress oxydant dans ce mode de contraction aussi bien chez le sujet jeune que chez le sujet âgé.