Auteur / Autrice : | Désiré Nuentsa Wakam |
Direction : | Jocelyne Erhel, Édouard Canot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, télécommunications, informatique, signal, systèmes, électronique (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Résumé
Cette thèse présente un ensemble de routines pour la résolution des grands systèmes linéaires creuses sur des architectures parallèles. Les approches proposées s'inscrivent dans un schéma hybride combinant les méthodes directes et itératives à travers l'utilisation des techniques de décomposition de domaine. Dans un tel schéma, le problème initial est divisé en sous-problèmes et les méthodes de Schwarz sont ensuite utilisées comme outils de préconditionnements des méthodes de Krylov basées sur GMRES. Nous nous intéressons tout d'abord au schéma utilisant un préconditionneur de Schwarz multiplicatif. Nous définissons deux niveaux de parallélisme: le premier est associé à GMRES préconditionné sur le système global et le second est utilisé pour résoudre les sous-systèmes à l'aide d'une méthode directe parallèle. Nous montrons que ce découpage est robuste et permet d'utiliser plus efficacement les processeurs d'un noeud de calcul. Nous nous intéressons ensuite à la convergence et au parallélisme de GMRES utilisée comme accélerateur global dans l'approche hybride. L'observation générale est que le nombre global d'itérations, augmente avec le nombre de partitions. Pour réduire cet effet, nous proposons plusieurs versions de GMRES basés sur la déflation. Les techniques proposées utilisent un préconditionnement adaptatif ou une base augmentée. Nous montrons l'utilité de ces approches dans leur capacité à limiter l'influence du choix d'une taille de base de Krylov adaptée, et à éviter une stagnation de la méthode hybride globale. De plus, elles permettent de réduire le coût mémoire, le temps de calcul et le nombre de messages échangés par les différents processeurs.